Un t-shirt, un short, des Birk. Non, ceci n'est pas tenue spéciale en-quête-d'angine mais bel et bien la tenue fétiche de feues mes merveilleuses vacances en Floride (ravale un sanglot). Lors de mon dernier article ici, il y a fort fort longtemps, je vous expliquais en quoi c'était génial, les vacances en septembre. Mais j'avais omis de mentionner un point négatif : le décalage horaire (que dis-je, mensuel) de publication des looks. Parce que voilà, je me retrouve maintenant en plein automne à vous balancer du mini-short et des bras bronzés, ça n'a aucun sens. Au rythme où je publie, vous aurez les looks d'automne en janvier et les looks d'hiver au printemps.
Pour tout vous dire, je considère à peine cet accoutrement comme un "look" au sens porteur d'un intérêt stylistique susceptible d'inspirer la webosphère. On peut difficilement faire plus simple et moins sophistiqué. Mais que voulez-vous, je ne vais pas vous mentir : c'est ainsi que j'étais habillée durant ces deux semaines (rassurez-vous, je changeais tout de même de t-shirt tous les jours, rapport au climat tropical aka transpiration de la mort). Je crois qu'on n'a pas trouvé mieux pour affronter la chaleur, les longues balades à vélo, la plage, et pour se sentir en vacances, tout simplement. Ce look, on l'a shooté en fin de journée, je suis à peine maquillée (d'ailleurs j'ai progressivement abandonné mon maquillage au fil du voyage, de toute façon il ne tenait guère bien longtemps), et j'avais très chaud comme partout tout le temps. C'était à Marathon, dans les Keys, ce chapelet d'îles au sud de la Floride continentale. Plus précisément dans notre hôtel, le Tropical Cottage, constitué de petits cottages (comme son nom l'indique) rétros au style caribéen. Je prévois d'ailleurs de vous faire un article avec photos, dédié à ce voyage vraiment fantastique.
Ces Birkenstock, je les ai portées TOUS LES JOURS. J'avais emporté une seule autre paire de chaussures, des Stan Smith (je fais dans les valeurs sûres). En fait, ces sandales, je les ai pour ainsi dire achetées pour ce voyage. J'en ai eu subitement envie au début de l'été, je me voyais trop barouder dedans au milieu des palmiers et des moustiques. Oui je sais, je suis à la bourre (décidément, Mawa Jane-la-blogueuse-à-la-ramasse), elles sont revenues à la mode il y a bien trois ans, mais c'est le temps qu'il m'a fallu pour me rendre compte qu'en fait, elles étaient trop chouettes (certes, tout le monde n'approuvera pas, loin de là, mais j'assume). Je pense qu'elles correspondent à mes nouvelles aspirations stylistiques : plus de simplicité et de confort (enfin, parfois...). Et que ce soit clair : oui, j'aime vraiment leur design minimaliste.
Hélas, ces sandales m'ont valu quelques mésaventures peu glorieuses. Allez, je vous raconte. Après avoir épluché moult sites de vente en ligne, j'ai fini par me décider pour un modèle un peu plus classe que la Birk de base. Trop la chance, je le dégote sur un site (pas connu) à - 50 % ! On m'informe que mon colis est expédié. Mais cinq jours plus tard, retournement de situation : en fait non, c'était une erreur, il n'a pas été expédié puisque le modèle était épuisé ! Remboursée mais frustrée, je repars en quête de mon graal plantaire.
Et là, c'est le drame : le modèle que je désirais était en rupture de stock partout ! Vous savez comment on est dans ces moments-là : con il nous faut ABSOLUMENT le truc introuvable, c'est celui-là et pas un autre, même si à la base d'autres modèles me plaisaient. A force de recherches dans toutes les langues sur l'ami Google, j'ai fini par tomber sur un site en anglais carrément chelou qui, ô magie, vendait les fameuses Birk de rêve à un prix très compétitif. Si j'avais été dans mon état normal, j'aurais tout de suite vu que le site n'était pas engageant du tout. Il était moche et avec des grosses mentions "pas cher" partout. Ça puait clairement l'arnaque, le fake. Mais non, aveuglée par la convoitise et le soulagement, j'ai commandé.
Ce n'est qu'au bout de quelques jours, ne recevant aucune nouvelle, que j'ai commencé à me poser des questions. J'ai fait des recherches sur ce site et tout ce que j'ai pu trouver, c'est qu'il avait été créé en 2016 et que l'adresse IP le localisait en Russie ! Là, j'ai compris que je n'avais rien à attendre et que je m'étais faite avoir comme une bleue. Sauf que surprise : j'ai bien reçu quelque chose, une semaine après. Ouais. Des grosses contrefaçons dégueulasses, bleu pétard (pas du tout la couleur demandée), qui semblaient en carton. Payées 75 €, oui madame. J'ai depuis contacté Larousse pour qu'ils inscrivent ma mésaventure en définition du mot "dégoût". (Je ne me souviens hélas même plus du nom du site, et je n'ai aucun mail qui en garde la trace...)
Hors de question bien sûr de porter ces horreurs. Mais malgré tout, je les voulais plus que jamais, ces Birk maudites ! Bien sûr, j'ai omis de préciser depuis le début qu'elles ne se trouvaient pas en magasin dans ma ville. Ça aurait été si simple ! Alors j'ai repris mes recherches... Mais cette fois, je me suis raisonnée et contentée du modèle basique, les Birk noires. Sur un site de confiance archi-connu. En soldes. Et voilà, je les ai enfin eues, après des semaines à les attendre de pied ferme (hahaha... de pied ferme... vous l'avez ?). Et finalement, elles sont très bien comme ça ! Elles ont été de super compagnes de voyage, et je pense qu'elles marquent le début d'une collection.
Que vous dire d'autre ? Mon sac à dos tropical, que j'ai acheté juste avant de partir, ne m'a pas quitté lui non plus. Il est grand et pratique. Et il se fond parfaitement dans le décor, non ? Mon t-shirt, je l'ai acheté dans une boutique de souvenirs à Miami Beach. Et mon short a tapé dans l’œil d'une Floridienne qui m'a demandé où je l'avais acheté. Allez dire "Kiabi" avec l'accent américain, vous !
Ça vous a réchauffé un peu tout ça ? Question subsidiaire : vous vous êtes déjà fait arnaquer sur internet ? Je ne suis pas seule, hein ? Dites-moi que je ne suis pas seule...
T-shirt : souvenir de Miami (sans marque)
Short : Kiabi
Sandales : Birkenstock
Lunettes de soleil : Marc O'Polo
Sac à dos : Pimkie