Coucou mes petites guirlandes scintillantes,
J'espère que vous vous portez bien depuis ma dernière visite sur la blogosphère, y a une année-lumière. Pfff, ça va pas, ça, je voudrais publier plus, j'ai plein d'idées d'articles et de photos en attente, mais je n'arrive pas à m'organiser au quotidien pour cela, à dégager le temps et l'énergie nécessaires. J'hésite entre l'autoflagellation ("mauvaise blogueuse indigne, bouh!") et le lâcher-prise ("t'inquiètes, de toute façon tout le monde s'en fiche", ce qui me rend un peu triste quand même), sans avoir encore choisi mon camp.
A propos de choisir son camp, vous le mettriez dans lequel, vous, ce t-shirt ? Dans le camp des t-shirts drôles ou celui des t-shirts de mauvais goût ? Je crois que les gens se posent la question dès qu'ils posent leur regard dessus. Il y a d'abord une petite curiosité, genre : "Eh, fais voir, qu'est-ce qui est écrit sur ton t-shirt ?" Puis un instant de perplexité. Puis un sourire pas très franc, un peu jaune ou gêné, genre "Ah ouais !". Et à chaque fois, je crains de passer pour une fille à l'humour noir qui met les gens mal à l'aise.
Car voyez-vous, moi, je suis tombée amoureuse de ce t-shirt dès que je l'ai vu. Je ne porte que rarement des vêtements à message, car j'ai besoin d'être en accord avec le message inscrit, de l'assumer. Et cette assertion-là, "Et puis au pire on meurt.", tout simplement, avec son point final, je l'ai trouvée parfaite, insolente, d'une désinvolture cynique et à la fois pleine d'espoir, d'un nihilisme qui invite à tout tenter, tout vivre sans avoir peur de mourir, tout en ayant pleinement conscience qu'on n'y coupera pas. C'est un peu le t-shirt de la dédramatisation. Un t-shirt plein de sagesse tragique. Un t-shirt nietzschéen, allons-y carrément (alors là, je bluffe car je suis loin de maîtriser la philosophie de Nietzsche, mais son nom m'est apparu spontanément et je crois, oui, que Nietzsche aurait pu porter ce t-shirt). La philosophie de ce t-shirt, qui est aussi la mienne c'est : regardons en face le cynisme de la vie, et rions-en. OUI, LA PHILOSOPHIE DU T-SHIRT, parfaitement. L'explication de texte de t-shirt, coef 8 au bac l'année prochaine !
Sauf que ce t-shirt, je ne l'ai pas porté souvent, par peur de mettre les gens mal à l'aise, surtout si ça les renvoie à une épreuve personnelle, dans leur famille ou autre (on ne sait jamais). Et depuis les attentats de Paris, c'est encore pire, je n'ose plus le mettre. Vous devinerez donc que ce shooting a été fait AVANT, quatre jours avant précisément. Qui a dit méga à la bourre ? Mais il y a aussi que je ne savais plus trop s'il était de bon goût de poster ce look. Finalement, est-ce qu'il est si drôle que ça, ce t-shirt ? Est-ce qu'on peut prendre la mort à la légère ? Ce message devient-il un acte de résistance, une invitation à jouir de la vie, encore plus sensée aujourd'hui ? Ou bien un message indécent ? Question subsidiaire : est-ce que je me prends trop la tête sur un morceau de coton à la con ? Probablement.
Pour le reste de la tenue, j'ai ressorti une antiquité modesque, mon dieu, un short vieux de deux ans. Vous vous souvenez, la collection Pimkie x Camille over the rainbow ? Ce short kaki intergalactique, et son sweat assorti, qui laissaient eux aussi les gens perplexe (souvenirs, souvenirs) ? Et ben voilà. Allez, c'est le moment de le dire : je porte ce short à l'envers, comme le roi Dagobert. D'où les plis bizarres devant. La honte, je sais. J'ai pas fait exprès, encore une fois. C'est un problème récurrent chez moi, porter les habits à l'envers (j'ai récidivé depuis). Comme je suis une blogueuse sans dignité (et surtout avec déjà trop peu de temps pour mon blog), j'ai décidé de ne pas sacrifier ce look. Quand j'ai partagé mon désarroi avec mes collègues, ils m'ont répondu que de toute façon, ils n'auraient pas pu s'en apercevoir vu qu'ils ne comprenaient rien à mes habits la plupart du temps. Cool. Je suis une extraterrestre.
La tenue dans son ensemble est plutôt décontractée. La veste apporte du peps, le sac à dos et les sneakers à carreaux un côté pointu. Bref, comme d'hab, je m'amuse en m'habillant. Le look date du mois dernier, quand il faisait encore bon, mais je pourrais complètement le reporter actuellement, étant donné qu'il fait entre 15°C et 20 °C tous les jours, ici en Dordogne. D'ailleurs, j'en ai marre. Marre d'avoir chaud avec mon manteau, marre de pas savoir comment m'habiller, marre de pas pouvoir porter mes bonnets et mes grosses écharpes et mes gants, marre de pas me sentir en hiver, surtout à quelques jours de Noël. Voilà, c'était le coup de gueule Joël Collado du jour (les auditeurs de France Inter comprendront).
Sur ce, je suis curieuse de savoir ce que vous pensez de ce t-shirt métaphysique. Drôle, pas drôle ? Vous avez jusqu'à mon prochain look (très vite normalement, si, si !). Et des bisous.
Car voyez-vous, moi, je suis tombée amoureuse de ce t-shirt dès que je l'ai vu. Je ne porte que rarement des vêtements à message, car j'ai besoin d'être en accord avec le message inscrit, de l'assumer. Et cette assertion-là, "Et puis au pire on meurt.", tout simplement, avec son point final, je l'ai trouvée parfaite, insolente, d'une désinvolture cynique et à la fois pleine d'espoir, d'un nihilisme qui invite à tout tenter, tout vivre sans avoir peur de mourir, tout en ayant pleinement conscience qu'on n'y coupera pas. C'est un peu le t-shirt de la dédramatisation. Un t-shirt plein de sagesse tragique. Un t-shirt nietzschéen, allons-y carrément (alors là, je bluffe car je suis loin de maîtriser la philosophie de Nietzsche, mais son nom m'est apparu spontanément et je crois, oui, que Nietzsche aurait pu porter ce t-shirt). La philosophie de ce t-shirt, qui est aussi la mienne c'est : regardons en face le cynisme de la vie, et rions-en. OUI, LA PHILOSOPHIE DU T-SHIRT, parfaitement. L'explication de texte de t-shirt, coef 8 au bac l'année prochaine !
Sauf que ce t-shirt, je ne l'ai pas porté souvent, par peur de mettre les gens mal à l'aise, surtout si ça les renvoie à une épreuve personnelle, dans leur famille ou autre (on ne sait jamais). Et depuis les attentats de Paris, c'est encore pire, je n'ose plus le mettre. Vous devinerez donc que ce shooting a été fait AVANT, quatre jours avant précisément. Qui a dit méga à la bourre ? Mais il y a aussi que je ne savais plus trop s'il était de bon goût de poster ce look. Finalement, est-ce qu'il est si drôle que ça, ce t-shirt ? Est-ce qu'on peut prendre la mort à la légère ? Ce message devient-il un acte de résistance, une invitation à jouir de la vie, encore plus sensée aujourd'hui ? Ou bien un message indécent ? Question subsidiaire : est-ce que je me prends trop la tête sur un morceau de coton à la con ? Probablement.
Pour le reste de la tenue, j'ai ressorti une antiquité modesque, mon dieu, un short vieux de deux ans. Vous vous souvenez, la collection Pimkie x Camille over the rainbow ? Ce short kaki intergalactique, et son sweat assorti, qui laissaient eux aussi les gens perplexe (souvenirs, souvenirs) ? Et ben voilà. Allez, c'est le moment de le dire : je porte ce short à l'envers, comme le roi Dagobert. D'où les plis bizarres devant. La honte, je sais. J'ai pas fait exprès, encore une fois. C'est un problème récurrent chez moi, porter les habits à l'envers (j'ai récidivé depuis). Comme je suis une blogueuse sans dignité (et surtout avec déjà trop peu de temps pour mon blog), j'ai décidé de ne pas sacrifier ce look. Quand j'ai partagé mon désarroi avec mes collègues, ils m'ont répondu que de toute façon, ils n'auraient pas pu s'en apercevoir vu qu'ils ne comprenaient rien à mes habits la plupart du temps. Cool. Je suis une extraterrestre.
Ceci est donc le cucul du short, d'où les plis disgracieux. Pardon.
La tenue dans son ensemble est plutôt décontractée. La veste apporte du peps, le sac à dos et les sneakers à carreaux un côté pointu. Bref, comme d'hab, je m'amuse en m'habillant. Le look date du mois dernier, quand il faisait encore bon, mais je pourrais complètement le reporter actuellement, étant donné qu'il fait entre 15°C et 20 °C tous les jours, ici en Dordogne. D'ailleurs, j'en ai marre. Marre d'avoir chaud avec mon manteau, marre de pas savoir comment m'habiller, marre de pas pouvoir porter mes bonnets et mes grosses écharpes et mes gants, marre de pas me sentir en hiver, surtout à quelques jours de Noël. Voilà, c'était le coup de gueule Joël Collado du jour (les auditeurs de France Inter comprendront).
Sur ce, je suis curieuse de savoir ce que vous pensez de ce t-shirt métaphysique. Drôle, pas drôle ? Vous avez jusqu'à mon prochain look (très vite normalement, si, si !). Et des bisous.
T-shirt : Adieu et à demain (sur Rad)
Short et veste : Pimkie
Chaussures : American eagle outfitters
Sac à dos : Herschel