Mon blog n'est pas un blog beauté. Mais j'ai très envie de rebondir sur le sujet beauté du moment : la tendance du no make-up. Un sujet qui concerne finalement toutes les femmes, qu'elles soient branchées produits de beauté, mode, ou pas du tout. Beaucoup d'articles de blogs ont été écrits là-dessus (je vous conseille le dossier Hellocoton dédié) et j'en ai lu plusieurs avec grand intérêt. Ils font écho à la réflexion que j'étais moi-même en train de mener dans mon coin depuis quelques semaines. Pour tout vous avouer, je me suis prise en photo un soir, après m'être démaquillée, avec l'intention de publier ces photos ici dans un prochain article acné (celui que j'ai envie de vous écrire depuis six mois). Tout à coup, sans savoir pourquoi, je me suis sentie l'envie, le courage, presque la nécessité de vous montrer mon visage tel qu'il est, avec ses cicatrices - les boutons se faisant plus rares car j'ai entamé une troisième cure de Roaccutane il y a un mois et demi (eh oui) (je vous en reparle, promis).


Bref, ça m'a pris comme ça, et j'ai fait ces photos sans même avoir connaissance, figurez-vous, de cette tendance zéro maquillage. La meuf qui vivait dans une caverne. Bien sûr, j'avais vu passer ces hashtags #wokeuplikethis, j'avais entendu parler ça et là de quelques stars qui s'affichaient sans maquillage. Mais j'ai toujours gardé une certaine méfiance, du style : on nous prend pour des pigeons, je suis sûre qu'elles se sont maquillées quand même, vous voyez le genre ? Sauf qu'en fait, cette tendance descend "dans la rue", comme on dit, et concerne aussi de vraies personnes dans la vie de tous les jours. Et même, c'est le comble, des blogueuses beauté ! Qui se mettent à poster des photos d'elles SINCÈRES avec zéro maquillage. J'ai adoré voir ces photos de blogueuses dont j'enviais le teint parfait et la beauté, et qui se révèlent avoir quelques petites imperfections. Mais qui sont, c'est la plus grande découverte, tout aussi belles au naturel. C'est ça se demander : tout ça (ce temps, cet argent) pour quoi ? Je pense entre autres à Lucie et Noémi.


Je trouve cette tendance du no make-up particulièrement révélatrice et passionnante, car, au-delà de l'aspect futile de la chose (on parle quand même de blush et de mascara), elle s'inscrit, il me semble, dans une envie globale de retour à plus de naturel et de simplicité dans nos vies, dans tous les domaines, après des décennies de consommation à outrance et sans réfléchir.

Alors voilà, je me dévoile en ne ressentant, à ma grande surprise, presque pas de gêne. Comme d'autres blogueuses ont montré leur visage nu, je montre le mien. Même si ma peau est plus dégueu que la moyenne. Mais c'est la mienne. Et ça me paraît fou d'oser faire ça car même quand j'ai écrit mes articles sur l'acné, et durant tous ces derniers mois, je ne me suis jamais sentie capable de vous montrer mon vrai visage. Dans mes looks, j'ai toujours supprimé les photos où mon acné était trop visible, et dans de (très) rares cas, j'ai même gommé quelques boutons sur Photoshop. Je le confesse. Pour être honnête, si j'ose aujourd'hui, c'est probablement parce que l'état de ma peau est moins terrible qu'il ne l'a été.


La terrible dépendance au fond de teint

Je ne suis pas une passionnée de maquillage. J'ai commencé à me maquiller au début du lycée, avec des fards à paupières de couleur et des gloss de mauvaise qualité, plutôt hideux avec le recul. Puis, pendant des années, je n'ai appliqué qu'un crayon noir sur le contour des yeux, avec un peu de mascara. C'était très discret, surtout que je gardais les tubes de mascara genre un an, sans vraiment savoir à quel moment ils étaient vides ou pas (hum). Je suis passée au fond de teint vers 21 ans. Les débuts étaient désastreux, car je les choisissais mal, souvent trop foncés, et comme je ne voulais pas gaspiller, je les portais quand même. Je me souviens du jour où une camarade m'a demandée avec ironie : "T'as été au ski, Maéva ?" J'ai rougi de honte. Remarquez, ça ne s'est pas vu sous tout ce fond de teint orange, c'était l'avantage.

A l'époque, je ne lisais pas de blogs beauté. Je ne comprenais rien aux fards à paupières. J'achetais des crayons smoky avec estompeur, qui me semblaient faciles d'utilisation, et je me cernais l’œil entier. Je serais incapable de faire ça aujourd'hui, je trouve que ça fait limite crado, surtout sur un teint pas hyper net. C'est sans doute l'âge, aussi, qui fait que nos goûts changent. Grâce aux blogs et aux conseils glanés ici et là, j'ai fini par maîtriser un peu les ombres à paupière, m'amuser, oser porter des rouges à lèvres colorés, mais toujours dans le raisonnable. Je me maquille pour être plus jolie. Mais on prend le pli. Et très vite, il m'est devenu impensable de sortir sans fond de teint (j'ai fini par trouver la bonne couleur, rassurez-vous). J'ai donc pris l'habitude de me maquiller même pour aller acheter le pain. Mais je me disais : c'est pareil pour toutes les femmes.


Acné + maquillage : l'équation impossible

Je crois que les terribles mois d'acné que j'ai vécus ont changé les choses. Le maquillage est devenu mon meilleur ennemi. Je ne l'utilisais plus pour le plaisir mais pour camoufler, cacher. De façon illusoire, en plus. Car j'avais très bien conscience que le fond de teint, le correcteur et la poudre n'effaçaient pas mes gros boutons rouges. Je voyais bien que l'aspect de ma peau n'était pas génial, et que quand je rentrais chez moi le soir, on voyait très bien l'ampleur de la catastrophe. J'avais honte à chaque coup d’œil dans le miroir. J'ai changé, opté pour le fond de teint minéral Lily Lolo, conçu pour les peaux acnéiques, mais je n'ai pas aimé le résultat, que je trouvais moins couvrant. De toute façon, à partir d'un certain stade, on ne peut pas attendre des miracles. Mais que pouvais-je faire ? Des filles conseillent de ne pas se maquiller lorsqu'on souffre d'acné, pour ne pas l'aggraver. Mais c'était absolument impensable. Alors je continuais. Ça me rassurait. Je pensais que c'était toujours mieux car de loin, mon acné était moins visible, même si de près, le résultat était clairement moche.

Pendant des mois, je n'avais qu'un rêve : devenir écrivain retrouver une peau saine et être capable de sortir sans maquillage. Ou avec une simple BB cream, comme le font certaines que j'envie tant. Une simple BB cream ! C'est fou, quand moi j'empilais tant de couches, au risque d'étouffer ma peau.

Le jour où je suis sortie sans maquillage

Et bien voilà : depuis quelques semaines, ma peau s'améliore. Je vous raconterai le pourquoi du comment j'en suis arrivée à reprendre Roaccutane, alors que je ne voulais plus. J'ai changé d'avis. Et je revis, à un point que vous ne pouvez pas imaginer. C'est comme si je rentrais à nouveau dans le rang des humains "normaux". Oui, cette phrase est débile, car personne n'est normal, mais c'est la sensation que j'ai. Pourtant, ma peau risque de ne jamais se remettre de ça. J'espère que ces tâches rouges et violettes s'estomperont mais je ne me fais guère d'illusion quant à leur disparition totale. Tant pis, j'apprendrai à vivre avec. Elles font partie de moi.

Ce week-end, j'ai fait un truc extraordinaire. Non, je n'ai pas sauvé un enfant de la noyade ni renoncé à la malbouffe : je me suis baladée sur le marché de Périgueux (THE sortie de la semaine), sans maquillage. Sans le moindre maquillage. (Sans m'être lavée les dents non plus, mais ça n'a rien à voir.) Je sortais de chez mon amoureux, et comme on n'habite qu'à trois minutes à pied l'un de l'autre, je ne m'embarrasse jamais d'apporter du maquillage quand je dors chez lui. Je préfère rentrer chez moi le matin et me préparer dans un rush parce que je suis toujours en retard tranquillement dans ma salle de bains. J'ai donc, pendant des mois, redouté cette marche de trois minutes qui me semblait l'éternité, parce que je croisais des gens et que je m'estimais défigurée. Je marchais le nez dans mon portable, sans oser trop croiser leur regard, sait-on jamais, au cas où ils m'auraient craché dessus. Quand enfin je refermais la porte de mon immeuble, c'était le soulagement.

Mais plus ma peau s'éclaircit, moins ce petit trajet devient un calvaire. Et samedi, au lieu de rentrer directement chez moi, j'ai donc fait un long détour par le marché. J'ai même acheté des trucs, parlé à des gens. Et vous savez quoi ? Il ne s'est rien passé. C'était exactement comme d'habitude. J'avoue, je n'étais pas parfaitement à l'aise, j'évitais encore de croiser les regards. Et l'après-midi, pour aller au supermarché, je n'ai pas résisté : j'ai ressorti mon attirail. Mais quand même, je suis fière. C'est un énorme progrès, et un très bon exercice d'acceptation de soi, car même avant ma crise d'acné, quand j'avais une peau correcte, je ne sortais plus sans fond de teint. Je dois vous sembler folle mais c'est qu'on vire tellement à la paranoïa lorsqu'on souffre d'acné (parfois de façon justifiée, d'ailleurs)...


Pour conclure, je ne me vois pas abandonner totalement le maquillage, car c'est agréable de se faire belle. L'essentiel étant, je pense, de ne pas en devenir complètement dépendante. En ce moment, j'ai envie de make-up plus légers. La plupart du temps, je me contente de fond de teint et mascara. J'ai appris à aimer mes yeux dans leur plus simple apparat, si je puis dire, alors qu'avant, je ressentais le besoin de les sur-maquiller car je les trouvais banals, avec les paupières tombantes. Au contraire, maintenant, plus ils sont naturels, plus je trouve le résultat frais et joli.

Que celles qui sont arrivées au bout de cet interminable article lèvent la main ! J'espère ne pas vous avoir ennuyées, mais j'avais envie d'aborder, à mon tour, ce rapport au maquillage et à l'image de soi. Et vous, que pensez-vous de cette tendance no make up ?

OH MY GOD des jambes sans collant. Rien que de revoir ces photos, j'en ai la chair de poule.

(Non je mens, parce que je suis bien au chaud sous mon plaid et que je bois un thé brûlant, mais c'est juste pour la forme.) (Je mens encore parce qu'il s'est écoulé trois jours depuis que j'ai écrit cette parenthèse et je ne suis plus du tout sous un plaid sur mon canapé.)

A vrai dire, j'avais bien des collants, ce jour-là. Des collants noirs, basiques. Mais une fois sur la plage de ce lac (l'étang de Neufont, en Dordogne), la chaleur était telle que j'ai dû les enlever. Après quoi j'ai sombré dans une sieste en plein soleil, pieds nus et en t-shirt, aux côtés de mon amoureux (c'est lui qui signe ces belles photos). On aurait dit l'été. C'était bien. Mais j'angoissais quand même un peu : comment shooter le look prévu ? Comment supporter ce blouson doublé en... en quoi d'ailleurs ? Nous dirons en moumoute. Comment supporter le bonnet, la chemise à carreaux boutonnée jusqu'en haut ?


Ça n'a finalement pas été dur. Car dès que le soleil se met à décliner, il fait frais, or ces photos ont été prises à l'arrache, comme d'hab', après trois heures à glander sans rien faire, quand on s'est rendu compte, tout à coup, qu'il allait bientôt faire nuit. BREF. C'est d'un palpitant, ce que je vous raconte. On dirait une conversation météorologique d’ascenseur.

Ce look, je l'a-do-re. Par quoi commencer ? La chemise de bûcheron ? Le short destroy aux fils qui pendent ? Non, plutôt par cette veste Levi's, aka "la veste de rêve". Au moment où mes yeux se sont posés dessus, dans une boutique Levi's de Boston, j'ai SU que j'allais repartir avec, quel que soit son prix. Le vrai coup de foudre. Je rêvais de ce genre de veste en jean depuis tellement longtemps. J'ai hésité entre le bleu foncé et le bleu clair délavé, peut-être plus difficile à assortir, mais on ne se refait pas : mon cœur balançait en faveur de ce dernier, plus vintage et qui a plus de caractère, à mon sens. Et puis elle est toute chaude et cosy, hiiii.

Ce mix entre un ado grungy et un bûcheron canadien, aux accents années 80, c'est le genre de tenue décontractée dans laquelle je me sens bien. Assez masculin par la chemise à carreaux, le bonnet et les grosses godasses, mais compensé par le short grunge qui dévoile les jambes. J'oubliais le sac qui apporte une touche chic et féminine. Ah, et aussi ces lunettes cœur tellement kitsch ! Quasiment tout dans ce look provient de mon périple nord-américain. La chemise, je l'ai trouvée dans la friperie fantastique de Brooklyn dont je vous parlais justement dans cet article.


Comme je ne poste pas beaucoup de looks, je me rattrape en en proposant trois en un, t'as vu ? Avec ou sans blouson, avec ou sans chemise... Vous remarquerez peut-être au passage ma nouvelle coiffure (même si c'est pas trop visible sous le bonnet). J'en avais marre de la rectitude de mon carré et de ma frange, alors je suis allée dans un salon de New York un peu foufou où j'étais déjà allée il y a trois ans et j'ai demandé "something more fun, more moving" et une hispanique du nom de Rosa m'a shampouinée et coupé les cheveux en seize minutes chrono. Il m'a fallu un peu de temps pour aimer cette coupe, et je bataille toujours pour savoir comment me coiffer...

Et vous, vous l'aimez, ma veste de rêve ? Hein, hein ?

C'est dur de revenir après une si longue absence. Ça fait presque peur. Un mois que je n'ai pas mis les pieds ici, dont dix-huit jours de vacances aux Etats-Unis et au Canada avec trois amies. Les idées d'articles se bousculent dans ma tête et j'ai réfléchi longtemps avant de savoir par quoi commencer. La mode ? L'acné ? Finalement, j'ai opté pour une sélection de photos de mon voyage, mes préférées, qui contribueront ainsi à alimenter ma pauvre rubrique "bourlingue" (motif totalement égoïste, on est d'accord).

Mais un peu de réflexion d'abord. Ce voyage m'a amenée à me poser des questions existentielles sur la vie de blogueuse. Pendant ces trois semaines, j'ai été très peu présente sur les réseaux sociaux. Quelques photos sur Instagram et c'est tout. J'avais envie de profiter du moment présent, de ne pas être la "blogueuse" relou du groupe (mes copines n'étant pas du tout dans ce délire). Surtout que, même si ça peut paraître étrange pour une blogueuse mode, je ne suis pas du tout du genre à demander que l'on me prenne en photo en vacances. Déjà, parce que je me trouve moche la plupart du temps et que ça me déprime. Et ensuite, parce que posséder une photo de moi devant un monument quelconque ne m'intéresse pas.

Pourtant, à chaque fois que je mangeais un plat succulent, que j'étais dans un endroit connu ou que j'achetais une fringue, je culpabilisais presque de ne pas documenter l'instant et poster des photos et statuts sur ma page Facebook. Pire, j'ai été chez le coiffeur à New York (la classe, ouais), et je n'ai même pas fait un seul selfie dans le miroir. Vous avez dit blogueuse indigne ?

Cela vous semblera peut-être étonnant, mais je n'ai pas immortalisé le moindre look. Pourtant, ce n'était pas les lieux qui manquaient ("Haaan, mais ce serait trop parfait pour un shootiiiing lààà !"). Mais je ne voulais pas embêter mes copines avec ça, et puis de toute façon, j'étais pas au top de la hype, en mode je-marche-toute-la-journée. Bon, comme d'hab', j'étais la seule du groupe à porter des habits inadaptés aux circonstances. Là où les autres avaient investi dans des anoraks imperméables, des chaussures et des sacs à dos de randonnée, je n'avais rien apporté d'autres que mes Stan Smith chéries. Elles ne m'ont quasiment pas quittée pendant trois semaines et elles ont vraiment assuré. Y compris lors d'une mémorable marche de 13 km dans la forêt canadienne, sous une pluie battante, en parka Pimkie à fausse fourrure. Sachez-le : la parka girly et bas de gamme résiste très mal à l'assaut de 2000 litres d'eau. La Stan Smith aussi. J'étais trempée jusqu'aux os et j'ai chopé un rhume énorme, mais au moins, le souvenir de cette journée restera gravé. Et j'ai réussi à sauver mes Stan. Magiques, ces chaussures.

Bref, en tant que blogueuse, j'ai le sentiment que j'aurais dû faire plus, que j'ai négligé mon blog et ma page Facebook. J'admire, quelque part, celles qui parviennent à tenir le rythme, à tout concilier. Celles (peut-être vous ?) qui programment des articles en avance et qui trouvent le temps, le soir, après une journée éreintante à découvrir plein de trucs et à s'empiffrer, de mettre à jour leur blog. Et de shooter des looks dans les rues. Mais c'est fatigant, parfois, de devoir tout le temps être fashion et connectée. Après tout, la blogueuse mode aussi a le droit de prendre des vacances, pas vrai ? Comment vous gérez vos vacances, vous ?

Alors voilà, je vous propose juste une sélection de mes photos favorites (sans moi dessus). (J'ai triché, en vrai il y a 51 photos, mais chuuut !) Nous avons visité New York et Boston aux USA, et Sherbrooke, Québec, Tadoussac et Montréal ainsi que quelques endroits sur la route, au Canada. Les guides de voyage qui promettent de sublimes paysages en automne ne mentent pas : je n'ai jamais vu une nature aussi flamboyante.


Sherbrooke, Québec









Central Parc, New York




Quartier de Williamsburg à Brooklyn, New York

Le quartier de ma vie. Des looks de dingue à ne plus savoir où regarder (bien sûr, je n'ai pas osé les prendre en photo, quelle nulle), des cheveux de toutes les couleurs, des hipsters par milliers, du créatif, de l'excentrique, des cafétérias qui donnent sur la rue, des boutiques branchées et décalées, des fripes, des vélos, des tags, des murs en brique et des herbes hautes à faire pâlir les blogueuses modes, une belle nonchalance, une décontraction qui m'ont donné envie de vivre là. Rien que ça. J'oubliais que de ce quartier, on a la plus belle vue sur Manahattan. Ah, et j'ai passé quatre heures d'affilée dans une friperie merveilleuse, à ne pas manquer si vous allez là-bas !


Le pont de Brooklyn, New York






Boston, Massachussets

Confession bizarre : j'adore les cimetières. Je trouve ça fascinant de s'y balader, de déchiffrer les pierres tombales. Surtout quand elles sont très vieilles, comme ici, avec des sépultures du 18e siècle... Je peux y passer un temps fou.







Sherbrooke, Québec (bis)




Québec, Québec (sans blague)





Village de Sainte-Pétronille, sur l'île d'Orléans, Québec







Tadoussac, Québec

La randonnée quelque peu humide dont je vous parlais.







Canyon Sainte-Anne, Québec



Montréal, Québec