Bonjour mes petits foies gras,
Foie gras ?! GRAS ?! Vas-y meuf, tu nous insultes ou quoi ? Pas du tout, c'est juste que j'ai décidé, dorénavant, de vous saluer comme vous le méritez (en vous traitant de foie gras, donc). Je trouve ça hyper sympa, ces blogueuses qui ont un petit mot d'accueil personnalisé pour leurs lectrices au début de chaque article, mais moi, je ne savais pas trop comment vous appeler. Et ça me gêne un peu de rentrer direct dans le vif du sujet à chaque fois. Alors désormais, je vous nommerai avec des symboles de mon département : la Dordogne, histoire d'assumer jusqu'au bout mon statut de blogueuse de campagne (et parce que je trouve ça rigolo). Et puis le foie gras, c'est délicieux, d'abord. Vous êtes OK j'espère ? (Cette initiative n'est pas sponsorisée par l'office de tourisme.)
La tenue que je porte sur ces photos bat des records, puisque j'ai déboursé en tout et pour tout... 8,50 € ! Oui, vous avez bien lu ! Encore mon vieux combo Emmaüs/vide-greniers (elle radote la mamie Mawa, mais c'est pour votre bien) : 1€ ce charmant crop top en dentelle fait à la main (que je vous avais présenté ici l'année dernière : Le napperon qui se prenait pour un crooped top (ou l'inverse)) et 0,50 € cette jupe (portée ici : Bohème). Aux pieds, je porte des sandales blanches pour lesquelles j'ai eu un gros coup de cœur, dans un endroit que je fréquente pourtant très peu : Babou. J'y suis entrée un peu par curiosité, à vrai dire, dans un esprit sait-on-jamais, puis mes yeux sont tombées sur elles : exactement les chaussures que je recherchais depuis le printemps. Des petites sandales un brin enfantines, au charme désuet, et confortables. Au prix foufou de 7 € !
Reste le sac. Ou devrais-je dire, le panier. Il ne m'a rien coûté car c'est un cadeau, mais lui, il a une grande valeur. Pas financière, non, je ne pense pas, mais une valeur sentimentale. Ce petit panier orné de morceaux de tissus de toutes les couleurs, c'est mon meilleur ami Alain qui me l'a rapporté d'un voyage au Maroc, il y a... je dirais, sept ans ! Nous étions étudiants. Je nous revois encore dans son appartement, me donner ce panier artisanal qui m'a laissée un peu perplexe. Je le trouvais certes joli, mais pas très discret et pensais que je n'oserais pas sortir avec. Et lui, déjà très branché mode - moi, je commençais tout juste à m'y intéresser et à émerger d'une longue période de n'importe quoi vestimentaire qui avait duré toute ma vie -, me répétait, très enthousiaste, qu'il était super fashion et qu'il ressemblait aux sacs de créateurs haute couture que l'on voyait sur les podiums.
La vérité, c'est que j'ai dû le porter une ou deux fois. Puis j'ai quitté la maison familiale, changé de ville plusieurs fois, et d'appartements... Le panier, lui, est resté sagement dans ma chambre de jeunesse, dans mon armoire. Jusqu'au printemps dernier. Tout à coup, je l'ai vu, et ça a fait tilt. J'ai compris sa beauté, son originalité, son charme, son caractère unique. Alors je l'ai embarqué avec moi à Périgueux et depuis, je l'ai porté quelques fois. Je le trouve ravissant avec une tenue estivale. Ce qui est astucieux, c'est que les rubans sont dans des tons différents de chaque côté : plutôt chauds et lumineux pour l'un, plutôt sombres et froid pour l'autre. Quand je le porte, je pense forcément à mon meilleur ami. Il va se marier dans un mois et demi, et je suis sa témoin PANIQUE. Je suis très fière et stressée aussi, notamment parce que je dois préparer son enterrement de vie de garçon (EVG pour les intimes), moi qui suis tout l'opposé d'une organisatrice née. Désormais, je tiens énormément à ce petit sac, même s'il m'a fallu du temps pour l'adopter.