(Oui, ce titre semble absurde mais vous allez voir, je vais raccrocher les wagons.)
COUCOU C'EST MOI !
La blogueuse plus instable que le nouvel ordre du monde après l'élection de Donald Trump, plus indécise que mon chat hésitant entre croquettes au bœuf et croquettes au poulet, plus évanescente qu'Evanescence (je suis mauvaise langue, ma conscience professionnelle m'a obligée à vérifier sur Wikipédia et il s'avère que ce groupe existe toujours). Vous allez bien depuis l'année dernière ?
Moi, je ne vous cache pas que c'est un peu compliqué. Je ne me sens plus tellement blogueuse mode, à vrai dire. Je crois n'avoir pas acheté une fringue neuve depuis le mois d'octobre ! (Les chaussures à -50% chez Monop' fin décembre, ça compte ou pas ?) Je suis en phase de rigueur budgétaire extrême. Je n'ai pas jeté un œil aux soldes. Tout juste me suis-je autorisée la petite folie de trois habits chez Emmaüs pour 1,50 €. Ne pleurez pas, je ne le vis pas si mal. J'ai bien changé. Je fais avec ce que j'ai. Et je me sens beaucoup moins dévorée par le désir de posséder de nouvelles choses qu'à une certaine époque. L'époque où j'avais écrit ce texte, il y a deux ans : Et si j'étais une shoppeuse compulsive ? Je viens de le relire et je le trouve carrément effrayant. C'est affreux, ce que je décris, on dirait une junkie qui se shoote à l'odeur des vêtements neufs. Au secours !
Je pense être sortie de cet engrenage. Un peu par la force des choses (un budget qui s'est resserré) et aussi parce que j'ai évolué. Dans le bon sens. Je suis soulagée de ne plus me sentir faible quand je rentre dans un magasin. En fait, je m'en fous. Je suis capable d'errer dans les rayons, de me dire : "Tiens, ça c'est sympa", mais je ne ressens plus ce besoin irrépressible de le posséder. C'est tellement libérateur, je vous jure ! Peut-être aussi est-ce dû au fait que je lis beaucoup moins les blogs mode et que je n'achète plus de magazines féminins. Je ne suis plus à la pointe des dernières tendances, que je ne connais que vaguement. Et c'est très bien comme ça. Je tourne avec les habits que j'ai déjà et que j'aime (j'en ai viré la moitié lors d'un énorme tri) et la vie est plus simple, moins frustrante.
Je suis un peu partie en live dans cet article. C'est drôle. J'avais peur de ne pas savoir quoi vous raconter et voilà que les mots sont sortis tout seul. Tant mieux. Ainsi vous comprenez un peu pourquoi je me fais rare ici, et pourquoi tout est embrouillé dans ma tête, pire qu'un tableau de Jackson Pollock.
SUR CE, et si je vous parlais un peu de mon look ? Depuis qu'il a été shooté, mes cheveux ont gagné cinq centimètres et les arbres ont perdu leurs feuilles mais qu'importe ? Quand je vous parlais de confort... On fait difficilement mieux que ce manteau tout doux et bien chaud (le dernier truc neuf que j'ai acheté, donc) et ce sweat. Non mais ce sweat !... "Ravenclaw", ça vous dit quelque chose ? Oui, c'est bien un sweat Harry Potter, ramené du parc Universal à Orlando, où se trouvent des attractions Harry Potter de folie, la reconstitution de Poudlard, du Pré-au-Lard avec des vraies boutiques trop géniales, bref, si vous êtes fan, vous imaginerez facilement à quel point j'étais hystérique là-dedans. Porter ce sweat me replonge dans ces moments magiques (pour le coup, c'est le mot). Je n'ai pas choisi le sweat "Gryffindor", je le trouvais trop obvious. Tandis que Ravenclaw, soit le nom anglais de la maison Serdaigle, c'est plus discret. Seuls les vrais savent. La plupart des gens n'y voient qu'un sweat ordinaire et ne comprennent pas la référence. Il y avait aussi Serpentard, mais ça ne me correspond pas du tout. Ou Poufsouffle, mais franchement, qui voudrait être un Poufsouffle ?
En fait, ça ne me va pas si mal, Serdaigle. C'est la maison des gens sérieux et créatifs à la fois. Ça colle bien à ma nouvelle attitude de fille sage face à la mode, qui tient ses comptes et tout. On m'a déjà comparée à Hermione pour son côté studieux et moralisateur (je suis une chouette fille pourtant, je vous assure). Or, Hermione a bien failli partir à Serdaigle !
Dans la veine magique, je porte aussi un jean One Size de Tiffosi. Si vous ne connaissez pas, le concept est génial : un même jean peut être porté de la taille 34 à 44. C'est fou ! Il est fait d'une matière extensible, tout en ayant l'aspect et la consistance d'un vrai jean. Du coup, même si vous prenez quelques kilos, le jean vous accompagne et épouse parfaitement votre morphologie. C'est le jean doudou, quoi, celui qui ne vous fera jamais défaut. J'en ai deux et j'en suis vraiment fan. Le modèle taille haute en particulier est très confortable.
Allez, comme janvier n'est pas terminé, j'en profite pour vous adresser mes meilleurs vœux. N'hésitez pas à me laisser un petit commentaire, ça fait toujours très plaisir (cette phrase me donne le sentiment de faire la manche, mais c'est sincère).
Certes, le gros blason sur le bras, il fait pas très subtil, mais je l'aime quand même.
Manteau : Zara
Sweat : Harry Potter - Universal Orlando (hiiiii)
Jean : Tiffosi
Boots : Asos
Sac : Asos
Bonnet : Rue 21