Juste un petit dessin, comme ça (oui, c'est la première fois...). Parce qu'en ce moment, j'ai assez souvent en tête nos amis Cloclo et Cabrel, en particulier les refrains "ça s'en va et ça revient" du premier et "ça continue encore et encore, c'est que le début d'accord, d'accord" du second. Je vous jure, ils chantent en moi presque tous les jours.
CAR OUI.
L’ACNÉ.
EST.
DE.
RETOUR.
Enfin, elle essaie, la garce. Mais je suis prête. Je ne vais pas me laisser faire. Je suis passée en mode guerrière, dans la tête et dans ma salle de bains. Et je vaincrai. J'y reviendrai bientôt ici, c'est promis.
N'empêche. J'ai pensé à ce petit dessin l'autre jour, dans la rue, alors que je râlais en mon for intérieur, contre un gros bouton qui s'était installé sur ma joue (entre autres). Et je me disais, c'est drôle, pourquoi sommes-nous obsédé(e)s par les 2% de notre visage (pour l'instant) qui souffrent d'imperfections, quand 98 % de notre peau est clean ? Je me suis dit que ce schéma illustrait à merveille ce que l'on pouvait ressentir quand on souffrait d'acné, même légère. (Oui, parfaitement, j'ai le sentiment d'avoir de l'acné sur le jean, pas vous ? Ou bien d'être transformée en bouton géant, c'est selon.)
On se focalise sur ce qui ne va pas, et on imagine que tout le monde fait de même. On a le sentiment d'être entouré de panneaux clignotants marqués "acné", "moche", "berk", mais en fait, c'est juste dans notre tête. On est dur(e) avec nous-mêmes, on perçoit notre cas pire qu'il n'est, façon miroir déformant, et surtout, bien pire que ce que les autres ne voient (du moins, sauf cas extrême). Il ne faut jamais l'oublier. Et ça m'a aidée de me le rappeler ces derniers jours...