Hein, quoi ? C'est le printemps, il faut porter des fleurs, du jaune et du pastel ? Ah zut. Je crois que je suis un peu à côté de la plaque. Du blanc, du noir et des carreaux. Ça sent pas trop le pollen, tout ça. Je culpabilise un peu, de sortir habillée en noir un mois d'avril. (Cela dit, aujourd'hui, il fait un temps parfaitement dégueu, bien plus digne d'un mois de novembre que d'un mois d'avril.) Mais c'est comme ça, depuis peu, j'ai envie de choses plus simples, plus minimalistes, dans un style sport chic. Pas très original, me direz-vous. En ce moment, le sport chic, on voit ça partout. Il suffit d'enfiler des baskets avec une veste bien structurée et hop, on est sport chic. Mais je trouve ça amusant de trouver le juste milieu entre une tenue relax et une tenue classe.
Presque trois mois se sont écoulés depuis l'article où je vous racontais mon calvaire avec l'acné, une maladie (n'ayons pas peur des mots) que je subis depuis dix ans, entrecoupés de périodes de répit (heureusement). C'est l'article le plus lu de mon blog, preuve que mon histoire est finalement banale. C'est aussi l'article qui m'amène le plus de lecteurs. Je le vois dans les sources de trafic, avec des requêtes qui me fendent parfois le cœur, comme "j'aurai de l'acné toute ma vie". La fille qui a tapé ça dans son moteur de recherche, j'ai juste envie de lui faire un gros câlin.
Je me suis donc dit qu'il serait intéressant de refaire un point, non seulement sur l'état de ma peau, mais surtout... sur mon mental. Car disons le clairement : depuis cet article, les choses ont largement empiré. Je donnerais beaucoup pour revenir au stade où j'en étais fin janvier ! Mais au cours des dernières semaines, les boutons se sont multipliés. J'en ai sur tout le visage, surtout sur les joues et les mâchoires. De gros boutons rouges très visibles (miam) qui laissent des cicatrices tenaces, même quand ils s'en vont - et croyez-moi, ils prennent leur temps.
Rolala, déjà trois semaines depuis mon dernier article ! Mais c'est horriiiible. J'ai honte, si vous saviez. Elle me paraît loin, l'époque où je me promettais de publier trois articles par semaine, ou au moins deux. Mais c'est qu'en ce moment, ma vie n'est plus tout à fait la même. Et j'ai de moins en moins de temps à consacrer au blog. Ça me fait de la peine, parce que blogger, j'aime follement ça. Mais j'ai l'impression qu'il me faudrait des journées de 72 heures pour pouvoir tout faire, tout vivre. D'un autre côté, je me dis que je ne dois pas me mettre de pression pour publier à tout prix, et privilégier la qualité à la quantité.