Et si j'étais une shoppeuse compulsive ?

18.1.15


La mode est une passion qui me rend heureuse, qui me permet de m'amuser, de m'évader, de créer, d'être légère, d'être moi. Notamment depuis que je la partage avec d'autres passionnées comme vous, sur la blogosphère. Et pourtant, de temps en temps, il se produit un phénomène étrange. Un phénomène qui me tracasse un peu et qui, peut-être, fera écho à ce que vous ressentez.

Oui, la mode est ma passion. Mais parfois, elle prend des airs d'addiction. Elle génère des sentiments négatifs. Parfois, j'ai l'impression de ne plus réussir à me contrôler et ça me dégoûte un peu. Parfois, je me sens presque réduite à l'état d'esclave et au fond de moi, alors que je tape mon numéro de carte bleue sur un e-shop ou que je fais la queue à la caisse d'un magasin, les bras chargés de fringues, je me sens triste. Oui, triste, carrément. Le spleen de la shoppeuse, quoi. La culpabilité tient une énorme place là-dedans : culpabilité de dépenser de l'argent, d'acheter des choses dont je n'ai pas besoin, et qui plus est des choses fabriquées à l'autre bout du monde dans des conditions de travail pas jojo.

Fashion-boulimique

Je me sens aussi fatiguée physiquement d'avoir écumé les rayons. Je suis dans un état second, fatiguée, les yeux brouillés. Un zombie. Je n'ai qu'une envie : rentrer me mettre au calme. Parce que voilà, quand je commence à faire du shopping, j'ai comme un toc : je suis obligée de tout regarder. Tout. Dans les boutiques, je regarde les portants un par un. Et sur les sites internet, je fais défiler toutes les pages. Ça prend beaucoup de temps. Si je ne vois pas tout, j'ai peur de passer à côté de "the" truc, la bonne affaire ultime, la pièce splendide qui complétera ma garde-robe. Et qui, quelque part, c'est malheureux à dire, me complétera, moi.

Blanche-Neige voit des yeux terrifiants, moi je vois des vêtements et des chaussures. Chacun son bad trip.

Sauf que voilà : la sensation d'accomplissement n'arrive jamais. Il n'y a pas de fin. J'achète des choses, et je n'ai même pas le temps de les porter, de les savourer, de les recevoir dans ma boîte aux lettres, que j'en achète d'autres. Ça me fait penser à de la boulimie. Ça arrive par crises. Pendant plusieurs semaines, je ne vais pas trop penser au shopping, je vais me réjouir des dernières pièces que j'ai acquises, me dire que j'ai encore tout plein de combinaisons à inventer. Dans ces périodes là, je n'ai aucun mal à me raisonner, je prends de la distance, et mes finances s'en portent mieux. A chaque fois, j'ai l'impression d'avoir évolué et d'être sortie de cet engrenage de dépenses excessives.

Quand soudain, le craquage

Et tout à coup, quelque chose craque. Je ne sais pas trop pourquoi. Tout à coup, il me faut de nouvelles choses. Même ce pull que j'ai porté deux fois, ça y est, il me lasse. Ça peut être après un coup de cœur sur un blog. Les blogs sont terribles. Tellement inspirants, mais aussi de monstrueux pousse-à-la-consommation. La tentation surgit à chaque clic. Oh, une jolie paire de chaussures, oh, un chouette pantalon, oh, et ce beau manteau ! Il me les faut. A tout prix. Maintenant. Je ne les avais jamais vus de ma vie, je n'avais jamais pensé que j'avais besoin d'un pantalon à carreaux ou de brogues croco mais là, soudain, ça bouillonne dans ma tête. J'imagine les looks que je pourrais composer avec. Seulement voilà, quand ils seront miens, il me manquera autre chose. Et puis, il y a toutes ces pubs dans les marges des pages internet, qui nous remontrent les produits qu'on a consultés ; ils nous poursuivent comme des fantômes...

Oh merde, un jean skinny noir taille haute déchiré aux genoux. Je viens de me rappeler que j'en avais pas.

Le problème, à la fois excitant et décourageant, c'est ce trop-plein. Ce trop-plein de choix, de tendances, de belles pièces. Cette sensation d'être aspirée dans un tourbillon qui n'en finit jamais. Et le pire, c'est que j'ai énormément de mal à me dire non. Si une pièce me plaît, je suis comme une enfant de cinq ans qui fait un caprice : je la veux. Point. Je dois me faire violence pour renoncer à des choses. Vous allez me trouver folle, mais parfois, quand j'avise un habit qui me plaît, je prie pour qu'il n'y ait pas ma taille. Et quand c'est le cas, je pousse un "ouf" de soulagement... (Non, ne me dénoncez pas à la Haute Autorité des Blogueuses Cinglées, s'il vous plaît.)

TU-NE-CRAQUERAS-PAS. Repose ce pull de Noël inutile tout de suite.

Consommer, c'est plus facile que créer

Et ce qui m'énerve et me déçoit, c'est que pendant que je cherche mon éphémère bonheur, j'ai parfaitement conscience que je perds du temps. Que je consomme au lieu de créer. Ben oui, c'est tellement plus facile. C'est une façon de plus de procrastiner. Je me plains de manquer de temps mais une partie de mon temps libre, je la pense à dépenser de l'argent que je n'ai pas, pour des trucs dont je n'ai pas besoin. Déprimant constat.

Zut à la fin ! Et si j'allais faire du shopping, plutôt ?

Voilà comment je me retrouve, d'innombrables fois, pour ne pas dire tous les mois, à découvert. Parce que je craque. Comme une fille au régime qui se jette un soir sur sa tablette de chocolat et la dévore tout entière. Oui, j'ai hâte de recevoir ces trois jeans, ces quatre jupes, ces trois paires de chaussures, ces pulls et toutes ces choses que j'ai commandées lors de ma dernière crise de fashion-boulimie, cette semaine. Alors que la semaine précédente, je me félicitais d'avoir réduit mon rythme de shopping. J'avais jeté un œil à mon compte en banque, j'en avais conclu que je ne pouvais pas me permettre de faire les soldes, et finalement, je les ai faits quand même. C'est une dépense égoïste, irresponsable, immature. C'est mal.

Quand je vois mon compte en banque au milieu à la fin du mois.

J'essaie de me réconforter, de me dire que c'est ma passion, que ça me fait plaisir, que c'est une façon de créer aussi (que c'est même de l'art, je suis prête à tout) et que tous les passionnés dépensent sans compter. D'ailleurs, toutes les blogueuses mode ont une rotation assez impressionnante dans leur dressing. Mais dans la mode, justement, il y a quelque chose qui me culpabilise. Peut-être parce que ça me donne l'impression d'être futile, superficielle. Je me noie dans ces achats, ces objets, ces produits, mais ne m'éloignent-ils pas de moi ? Et des autres ? Ou bien peut-être en ai-je besoin pour me "récompenser" après une période de tension, de stress. Mon ex, quand il me voyait revenir avec des sacs de shopping, me disait que j'avais un "problème psychologique". Et s'il avait raison ?

Voilà, ce texte était long et imprévu mais tout à coup, j'ai eu envie de mettre des mots sur ces sentiments contrastés. Ça m'intéresserait énormément de savoir ce que vous pensez de tout ça et si vous avez déjà ressenti ce spleen modesque, cette joie coupable, ce désir de toujours vouloir plus sans jamais être comblée. J'aimerais savoir comment vous gérez toutes ces tentations. Si, parfois, vous devenez esclave de votre passion, qu'il s'agisse de mode, beauté ou même tuning, qui sait ! Dites-moi tout...



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14 commentaires

  1. Je pense que pas mal sont dans ton cas, je ne pense pas être shoppeuse "compulsive" mais j'achète effectivement pas mal. Disons que je suis plus obsessionnelle: si j'ai repéré telle pièce, il me la faut point. Et je dépense parfois plus que de raison pour l'avoir...Maintenant j'achète moins qu'avant selon moi, mais j'ai toujours cette folie qui s'empare de moi quand je repère une pièce qu'il me faut. Les blogs n'aident pas c'est sûr ^^ Par contre, moi je ne supporte pas d'avoir des trucs que je ne porte pas dans ma garde robe donc je vends aussi pas mal, peut-être devrais tu faire de même si ce n'est pas encore le cas? Déjà tu te rendras compte de toutes les choses "inutiles" que tu achètes et ça te fera un peu d'argent comme ça :)

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    1. Ah oui, obsessionnelle, c'est un mot que j'aurais dû utiliser ! Mais le bon côté avec la pièce obsessionnelle, c'est qu'au moins, tu as le temps d'être sûre que tu la veux, et le jour où tu craques enfin, tu es vraiment heureuse ! Ça vaut parfois mieux qu'un achat impulsif auquel tu n'as pas pris le temps de réfléchir...
      En ce qui concerne le fait de vendre les vêtements, c'est drôle parce que justement, je m'y suis mise ce week-end ! Comme par hasard après ma crise de fashion-boulimie... J'ai enfin pris en photo tous les vêtements qui s'entassaient dans un coin de ma chambre et dont je ne voulais plus, et je les ai mis en vente sur une page Facebook de ma ville. Quelques uns ont déjà trouvé preneur. Mais j'avoue avoir la flemme de consacrer du temps à ça, gérer les annonces, les réponses, éventuellement les envois... D'habitude, je mets tout dans une benne de Relais vêtement et je me dis que c'est bien aussi, ça va aux plus démunis. Je précise que je n'ai pas d'habits de grande valeur.
      Bref, merci pour ton témoignage en tout cas, et à bientôt !

      Maéva

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  2. Je me vois tellement écrire ce texte, ah, ah ! Comme dirait mon pote Oscar Wilde "Il vaut mieux avoir des remords plutôt que des regrets", une bonne ritournelle à garder dans un coin de sa tête car je ne compte pas le nombre de fois où j'ai pensé comme toi ! C'est clair que beaucoup de mes achats ont été l'objet de remords (les soldes n'aidant absolument pas) surtout quand on pense à l'argent gaspillé pour un truc qu'on ne portera qu'une fois (ou jamais) mais maintenant j'essaye de voir les choses sous un angle différent (et il est vrai que je réfléchie à deux fois avant d'acheter un truc que je suis quasi sûre ne jamais porter). J'innove, je crée et je ne laisse pas tomber au premier obstacle lorsque je rebute sur un de mes achats (et je t'avouerai que ce n'est carrément pas évident !) pour éviter les remords mais cependant ils ne disparaissent jamais vraiment, on n'est jamais à l'abri de faire une erreur de parcours. Tu es acheteuse compulsive ?? (Super moi aussi !) Et alors ? Chacun ses hobbies (d'autres vont collectionner les timbres, les cuillères en bois), ça peut paraître extrêmement égoïste, superficiel (et j'en passe) d'avoir 75 paires de chaussures, une trentaine de veste mais à partir du moment où tu es heureuse, c'est le principal ! Et franchement je pense qu'on a tous eu un moment de bues, de flemme, de dégoût à force d'acheter à foison. On arrête, pendant un temps. Et ça peut durer quelques jours / semaines / mois (non, faut pas abuser) et on a vu cette jolie blouse sur Instagram, merde ces pompes sont pas mal, oui les Anniel (celles qui briiillent), tu as vu le sac super mignon soldé à -30% ?? Voilà, c'est reparti, on est reboosté. Un peu comme avec le changement de saison, ou d'année, pour n'importe quoi on a tous nos moments de spleen mais ça passe, à un moment ou à un autre et surtout il faut garder à l'esprit que les remords valent mieux que les regrets.
    Le principal c'est de vivre heureux ! :) Bises !

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    1. Merci, ton témoignage réconforte vraiment ! Moi aussi je visualise certaines personnes de mon entourage qui ont des hobbies (mon père et sa folie des maquettes et figurines à peindre, pour ne pas le citer, il en a rempli des placards entiers à la maison, bref) et j'essaie de me dire que c'est comme ça, une passion ! :)

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  3. oh là ! comme je me reconnais ! sauf que je n'ai pas ton âge mais 20 ans de plus... c'est grave docteur ?? Il m'est arrivé plusieurs fois d'être incapable de choisir entre plusieurs coloris pour un même modèle , alors j'essaie d'être raisonnable et de voir quel coloris serait le plus judicieux , je ne prends que celui-ci, et une fois rentrée je me dis que finalement l'autre couleur était bien aussi ; je gamberge pendant 2 ou 3 jours et finis par retourner au magasin acheter l'autre coloris.... avec internet les envies sont décuplées et c'est tellement facile de faire un panier , cela provoque chez moi une sorte de montée d'adrénaline , une grande joie lorsque je reçois le colis ( j'ai l'impression de recevoir une sorte de cadeau surprise), puis une satisfaction d'admirer ce que j'ai choisi et puis une sorte de vide et de prise de conscience de la futilité de la chose finalement ,surtout lorsque j'ai commandé en surabondance. J'ai donc essayé de remédier à ma façon à la chose (juste un peu quand même). Contre une pièce neuve achetée je donne une pièce équivalente au secours catholique ou autre ,ça me déculpabilise un peu ; j'essaie d'acheter uniquement en soldes, ça limite les périodes d'achats (pas toujours facile avec des promos tout au long de l'année) . Dernier truc qui marche pas trop mal, faire un panier que je ne valide pas immédiatement, quasiment à chaque fois je finis par l'abandonner et j'en éprouve une certaine satisfaction voire une fierté d'avoir réussi à être raisonnable.
    Bon ceci dit, ton texte est comme d'habitude excellentissime et j'attends toujours tes articles avec avidité.
    Carole

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    1. Ah, je ne suis donc pas seule à connaître ces sentiments mitigés : l'adrénaline, la joie, et parfois le vide, la culpabilité. Pas mal, ta technique de donner un habit aux plus démunis. Moi en général, je fais un gros tri d'un coup et je mets dans une benne Relais vêtements, pour les associations (aussi par flemme revendre). C'est pareil, non ? :p
      Merci en tout cas pour ton compliment sur mon texte, ça me touche beaucoup.
      Maéva

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  4. Même si cet article est très romancé à mon goût, je vois où tu veux en venir...Enfin je comprends le fait que tu décrives tout ce processus de fond en comble, car, même si certains points sont exagérés (à mon goût encore une fois), je pense que cette emphase n'est que là pour souligner la bêtise que peut être cette quête sans fin de vêtements. Combien de fois me suis-je retrouvée moi aussi en détresse financière, à appeler au secours mes parents, juste parce qu'un vêtement de trop m'a tenté ? Je ne saurais le dire. C'est fou comme être blogueuse pousse à la consommation, pas par simple obligation (bon, quand même un peu, quand on voit tout ce que les autres ont, et par conséquent, comme tu l'as si bien dit, ce que "nous n'avons pas") mais aussi par plaisir. J'adore faire les magasins, regarder les sites de shopping...Mais pareil que toi, je suis tellement accro que je me force à regarder chaque page de toute une catégorie d'articles, au cas où je raterai LA pièce ; et suis capable de tenir des heures avec un emploi du temps de ministre, à zigzaguer partout dans la ville rien que pour être sûre d'avoir fait tous les magasins que je voulais...
    Bref, merci d'avoir "dramatisé" cet état d'esprit pour mieux l'analyser et essayer, peut-être, de le résoudre...

    Bisous
    Estelle
    http://chroniquesd-unefrenchie.blogspot.fr

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    1. Eh oui, j'ai le goût pour la romance, comme tu dis, l'exagération et le superlatif... C'est sans doute ma manière d'exorciser mes démons (encore une formule romancée). En tout cas on a l'air de vivre les choses un peu de la même manière...
      Bisous !
      Maéva

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  5. Olala comme je me reconnais dans cet article, c'est encore plus dur quand on est blogueuse je crois car j'ai toujours envie de nouveautés et j'arrive pas à porter deux fois la même chose :/
    Pendant les soldes mon budget a littéralement explosé je ne sais plus quoi faire.
    Du coup je ne regarde plus les ventes privées etc je me freine comme je peux :)
    Biz Jeny

    www.jenychooz.com

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  6. Je n'ai jamais connu cette addiction. Je lis des blogs depuis des années, suis fan de Tumblr, Instagram, Pinterest... Tout ces réseaux sociaux qui, comme tu le décris si bien, crée en nous une espèce de manque, d'envie d'en posséder plus afin d'être toujours à la pointe de la tendance. Et puis c'est vrai, avoir un blog n'aide pas. On veut tout le temps proposer de nouvelles tenues, être créatives et innover.

    Personnellement, du fait que j'ai beaucoup déménagé ces dernières années (4 pays en 4 ans faut le faire quand même) j'ai du apprendre à considérablement réduire ma garde robe. Je n'étais pas une sérial shoppeuse mais quand même haha ça a été dur. Mais finalement tu sais quoi, on s'habitue. Et puis surtout, j'ai du m’efforcer de trouver des manières différentes de porter mes fringues et j'aime ça. Maintenant j'achète beaucoup moins, me concentre sur les basiques en général et puis surtout, j'essaie de revendre chaque saison.

    Finalement, les réseaux sociaux sont devenus une source d'inspiration pour de nouvelles combinaisons. Ma technique perso, je n'achète quasiment jamais la première fois que j'essaie quelque chose. Ça m'a évité beaucoup d'erreur.

    Bisous et courage ;)

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  7. Très bel article.
    Je n'ai jamais connu cette addiction, même si je l'avoue parfois il faut vraiment que je me résonne ! Il faut savoir ce contrôler ou faire une petite liste en écrivant la somme qu'on s'autorise à dépenser dans le mois.
    Bon courage à toi !

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  8. Super intéressant ton article.

    C'est marrant, je me reconnais vachement dans la "shoppeuse compulsive" mais pas dans la "shoppeuse coupable". Je KIFFE acheter de nouvelles fringues, des nouveaux colliers XXL, de nouvelles paires de chaussures... C'est mon petit plaisir. Et jamais je me retrouve "triste" à la caisse. Parce que c'est mes thunes. J'ai trimé pour les avoirs. Et j'en fais ce que je veux. Enfin, dans la mesure du raisonnable. Je te cache pas que ça m'arrive très souvent (trop) de finir à découvert. Mais des découverts "pas si ouf". Genre 80, 100€ mais c'est pas grave, je sais que je vais me refaire avec ma paye...

    Ma nouvelle technique pour combattre cette drogue qu'est le shopping : "est-ce que j'en ai BESOIN ?". Mais genre vraiment vraiment je peux pas attendre ? Là je suis en détresse, j'ai claqué mes derbies, il m'en faut une nouvelle paire, c'est un de mes classiques de ma garde robe, la paire que je porte le plus dans l'année... Mais bon, je me dis que ça peut attendre le mois prochain, que c'est l'hiver et que de toute façon, en ce moment, je porte des bottes !

    Allez, courage, toi aussi tu vas réussir à te dire que oui ce petit pull avec des pandas il est trop trop trop mignon mais que bon, au final, à part ton chéri 5 minutes avant d'aller dormir, personne va le voir donc c'est pas la peine de l'acheter ;)

    Bisous !

    http://lesplacardsdemora.blogspot.com

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  9. Je retrouve mon moi d'il y a quelques temps dans ce que tu dis, c'est fou à quel point. J'étais à fond dans les blogs, je m'ennuyais tout en croulant sous le travail en prépa, et les inspirations se sont faites besoin, les achats limite compulsifs. Et aussitôt achetés, aussitôt délaissés. Une petite virée shopping en ville par ci, un colis commandé par là, la trop bonne affaire/la pièce trop chouette qu'il faut pas rater.

    Quand j'ai pris conscience de ça, j'ai eu un gros écoeurement de la surconsommation que j'ai eue. Et je vide actuellement mes placards sur Vinted, je donne aux copines. J'achète moins, mais des pièces qui me plaisent vraiment, même si un peu plus chères. Parce qu'un manteau vaut bien cinq t-shirts pas chers et un ou deux trucs qu'on aime pas trop mais qu'on a acheté en soldes.

    Libre à chacun de vivre ça comme il veut, si tu achètes mais que tu utilises ça peut être des achats-plaisir, mais freiner un peu peut s'avérer nécessaire dans le cas de "je prie pour qu'il y ait pas ma taille sinon je pourrais pas m'empêcher de le prendre". :)
    En tout cas faire le vide m'a fait énormément de bien, et je suis encore en train d'avancer dessus :)

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  10. Dans un sens je suis atteinte de la même pathologie, et dans un autre sens non. En effet, le fait est que je n'ai pas un budget illimité, donc lorsque je suis fauchée, je suis fauchée et tant pis, je n'irai pas au cinéma ou au salon de thé (ouais c'est vachement cool la vie lorsque que l'on est encore logé/nourri/blanchi par ses parents). Chaque mois je me dis que je vais limiter ma consommation de fringues, des fois j'y arrive, d'autres fois moins.
    Par exemple pour les soldes de cet hiver, j'ai fait une liste. Et mis à part une ou deux exceptions, je me suis cantonné à cette liste. Le strict nécessaire (même je n'avais pas concrètement vraiment besoin de ces vêtements). Depuis un certain temps, je réfléchis avant d'acheter, je visualise avec quelle pièce que je possède déjà je pourrais associer tel ou tel truc et je me demande si je vais m'en lasser rapidement ou pas. De cette façon je culpabilise moins voire pas du tout.

    Bisous
    Inès

    http://unsapindansmonplac-art.blogspot.fr

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